Notre région

Nos villages

Ahn

Mentionné pour la première fois en 1245 dans les archives, Ahn semble considérablement plus jeune que la plupart des villages de la Moselle. Durant les siècles suivants, Ahn se développe lentement et compte aujourd’hui à peine 200 habitants. Les jolies maisons de vignerons s’insèrent avec charme dans ces vignobles qui, avec les vins qu’ils produisent, font la réputation de Ahn bien au-delà des frontières luxembourgeoises. Aujourd’hui, Ahn est le village qui comprend le plus grand nombre de producteurs-embouteilleurs de la Moselle Luxembourgeoise. Dans les caves de dégustation modernes mais conviviales, les vignerons se font un plaisir de partager leur passion avec des amateurs de vin venus du monde entier. Ahn ayant reçu en 2005 le prix du «Village fleuri», ses habitants, d’ordinaire réservés, en sont logiquement très fiers. Ce petit village est aussi très intéressant sur le plan touristique, en raison entre autres de son sentier de randonnée balisé qui propose des informations utiles sur la flore et la faune. Aux marcheurs bien équipés, ce circuit de 5 km permet de partir à la découverte du Palmberg : un vrai bonheur pour les botanistes! Le microclimat méditerranéen du flanc sud de cette formation rocheuse favorise non seulement la croissance des buis, mais aussi d’orchidées rares et protégées. Quant aux amateurs de gastronomie, ils trouveront leur bonheur à Ahn qui compte non seulement un petit bistrot convivial, mais aussi un restaurant réputé au niveau international… Vous aussi apprécierez le calme et l’atmosphère unique qui règnent à Ahn!

Bech-Kleinmacher

Bech-Kleinmacher est un village jumelé : à l’origine, on comptait deux villages de Moselle avec deux chapelles, séparés par la croix en souvenir de la peste. Avec les années, les deux villages se sont unis et, il y a cent ans environ, ils ont construit une église commune. Bien que le village soit appelé Bechmacher en langage courant, les autochtones tiennent à la division. Un habitant de Bech reste un « Bechois » et un habitant de Macher ne veut pas être pris pour un « Bechois ». L’origine très précoce du village est attestée par différentes découvertes. La plus importante remonte à 1927 lorsque, entre Bech-Kleinmacher et Schwebsange, on a découvert un cimetière de l’époque de la civilisation des champs d’urnes (1250 à 750 av. J.C.). La principale attraction du village est la Possenhaus, un musée privé ouvert en 1972 par Dr. Kayser, son propriétaire. La maison, construite en 1617, a été sauvée de la démolition en 1965 lorsque Dr. Kayser l’a achetée. Un travail de longue haleine lui a permis de la restaurer et de l’aménager avec amour. La Muedelshaus s’est ajoutée en 1977, puis la salle Nico Klopp et un caveau de dégustation en 1979. « A Possen » abrite aujourd’hui une salle dite « cuisine noire », avec son four et ses ustensiles du temps de la Révolution française, une « Stuff » (salon) décoré à l’ancienne, une chambre à coucher d’époque avec un lit à baldaquin, une laiterie, un atelier de tissage et une exposition de jouets. Le musée du vin lui-même présente des outils historiques de vignerons, un atelier de tonnelier et une ancienne distillerie. La Muedelshaus attenante renferme un ancien atelier de cordonnier, une cuisine voutée et une collection de fours. Mais en dehors du musée aussi, Bech-Kleinmacher compte de nombreux témoins du passé, comme des arches de portes anciennes, des maisons des siècles passés, de belles portes en bois créées avec beaucoup d’amour par les artisans de l’époque et restaurées de nos jours par des artisans passionnés. Non loin de la Possenhaus se trouve le monument à la mémoire de St. Willibrord où se déroule chaque année la bénédiction du vin.

Bous

Bous attire par les restes de la présence romaine, les villas et les sols en mosaïque. Aujourd’hui encore, Bous est souvent appelé « Bous la romaine ». Comme le prouvent les fondations et les mosaïques, il y avait à Bous une, voire plusieurs villas romaines. Et même les restes d’un temple situés dans l’actuel cimetière témoignent de cette présence. Jusqu’en 1789, ce village faisait partie du comté de Roussy (Rüttig), tout comme Herdermühle, dans les environs de Bous, mentionné au 9e siècle déjà sous le nom de « Herde ». Ces dernières années, Bous s’est étendu toujours plus près des villages périphériques en raison de nouvelles constructions. Bous est moins connu comme village de vignerons.

Ehnen

L’origine d’Ehnen remonte au 8e siècle. A vrai dire, il n’y avait à l’époque qu’un château situé sur un promontoire rocheux. Seuls le nom de l’aire de production et le quartier «op der Borreg» rappellent cette construction. Ehnen compte parmi les plus beaux villages de la Moselle, gardant encore ses ruelles étroites et tortueuses autour de son église ronde, la seule du Luxembourg d’ailleurs, et ses recoins cachés où des maisons, grisées par le temps, aux porches murés des résidences patriciennes ou des anciens couvents, rêvent encore des siècles passés. En janvier 1974, l’Etat a acquis l’ancienne maison de vigneron Wurth où il a ouvert, début 1978, un musée de la viticulture. On peut y voir l’ancien office des poids et mesures d’Ehnen, une ancienne forge et un atelier de tonnellerie. L’année du vigneron y est représentée en images et par les outils de travail, depuis l’hibernation des ceps, en passant par la lutte contre les parasites et les vendanges, jusqu’à l’élaboration du vin. Sans oublier de remonter l’histoire de la viticulture jusqu’à son origine, dans l’antiquité. Dans la cour derrière du musée, un vignoble modèle est aménagé, avec les cépages et raisins de table indigènes. Le célèbre écrivain Nicolaus Hein est né à Ehnen.

Ellange-Gare (Mondorf)

La première mention historique remonte à l’an 775. Le 17/03/1281, le comte Henri V de Luxembourg confère à ce lieu la charte de franchise et les droits municipaux. En 1387, Mondorf est complètement détruite par les Français, ravage dont la petite ville ne se remettra jamais complètement. Ce n’est qu’en 1846 lorsque, le 15 juin, des forages à 450 m de profondeur ont révélé une lucrative source saline, que Mondorf connaît un nouvel essor avec la naissance de « Mondorf-les-Bains ». Le fils de la ville le plus connu est John Grün, né en 1868 et qui fut réputé, jusqu’à sa mort en 1912, comme l’homme le plus fort du monde. Bien que Mondorf ait compté plusieurs entreprises viticoles et vignobles jusqu’au 19e siècle, on ne peut pas dire que la localité fasse réellement partie de la route du vin. Par contre, les installations thermales et le parc de Mondorf attirent chaque année des milliers de visiteurs. En outre, Mondorf abrite depuis 1983 le premier, et à ce jour unique, casino sur sol luxembourgeois.

Erpeldange

Tout comme les localités environnantes, Erpeldange appartenait autrefois à la paroisse de Neunkirchen. Aujourd’hui encore, le cimetière est situé en dehors du village, là où se situait alors l’église pour les villages avoisinants. Comme certains villages de Moselle, on ne peut considérer Erpeldange exclusivement comme un village vigneron. Dans la vallée de Bous, situé au pied du Scheuerberg, il s’agit d’un village tranquille et paisible.

Hëttermillen

Grevenmacher

Avec quelque 3.000 habitants, capitale de district et de canton, Grevenmacher est la plus grande localité de la région de la Moselle. D’origine gallo-romaine comme en attestent les découvertes du Grevenmacherberg, la ville a été recréée en 1252 par le Comte Henri V le blond. Curieusement, ce sont les remparts qui ont été bâtis en premier, au centre desquelles on a installé la cité. Leur promettant la liberté, le Comte Henri a attiré les commerçants et artisans des villages avoisinants dans la nouvelle cité qui a vite crû en réputation et richesse. Le clocher actuel est le bâtiment le mieux conservé de cette époque. Situé exactement au centre de la cité, il était utilisé comme tour d’observation et de défense. En 1782, l’église a été construite en annexe à la tour de défense autour de laquelle les maisons s’alignent le long de petites ruelles. On y trouve aujourd’hui encore des recoins pittoresques, dans les cours, derrière des porches ou d’anciennes portes très curieuses, munies de heurtoirs et de poignées en cuivre ou en fer. Sur certaines portes et fenêtres, les croix de la peste témoignent encore de l’épidémie qui a si souvent fait des ravages dans les maisons. La population n’a jamais eu à forcer ou à lutter pour obtenir les droits municipaux, car ils ont été offerts aux citoyens par le prince et constructeur de la ville. Mais elle n’a pas été épargnée par d’autres maux, comme une épidémie de dysenterie au début du 19e siècle. Lors de la retraite napoléonienne, les bateaux déversaient des cargaisons entières de soldats malades de dysenterie à Grevenmacher. La maladie s’est transmise à la population de la ville et fit 300 victimes sur les 1.900 habitants. Ou encore le grand incendie qui a détruit presque la moitié de la ville en 1822. Malgré le raccordement ferroviaire en 1890, Grevenmacher est restée longtemps enserrée dans les anciens remparts. Ce n’est qu’à partir des années 30 que l’on a commencé à construire « hors les murs ». Avec la croissance de la prospérité, le nombre de maisons situées en dehors du centre a continué à grandir et la vie économique s’est déplacée vers l’extérieur. Grevenmacher est connue comme ville viticole au-delà de la région, avant tout en raison de son marché aux vins organisé annuellement le jeudi de Pâques depuis 1925. Le premier et plus grand marché aux vins du Luxembourg attire les connaisseurs et les spécialistes de tout le pays, ainsi que des pays avoisinants. Un autre point fort de l’année viticole à Grevenmacher est la fête du raisin qui se déroule le deuxième dimanche de septembre, avec un cortège coloré dans les rues de la ville qui attire chaque année des milliers de visiteurs. Lors d’un séjour à Grevenmacher, il ne faut pas manquer de faire une promenade dans le « Fels » qui contourne la Chapelle de la Croix et traverse les aires de production les plus au nord du Luxembourg. Le peintre et écrivain célèbre Franz Seimetz est né à Grevenmacher.

Machtum

Le village vigneron de Machtum est situé dans la « commune du Riesling » de Wormeldange et abrite les célèbres aires de production de Ongkâf, Gëllebour, Widdem et Hohfels. Le canton de Grevenmacher bénéficie d’un sol calcaire lacustre qui produit des vins racés et élégants.
Le panorama vallonné des vignobles dans la magnifique boucle de la Moselle – que l’on contemple le mieux depuis le versant allemand – est tout simplement grandiose. Mais une promenade à travers les vignobles qui entourent Machtum offre aussi à l’observateur un spectacle splendide allant jusqu’à Ahn ou Grevenmacher. Le caractère idyllique de ce paysage a même inspiré le poète luxembourgeois Batty Weber : « …là où la Moselle déploie ses charmes, qui ne peut être comparé à rien. »
Les « Caves Jean Schlink-Hoffeld » et le « Domaine viticole Pundel-Hoffeld » permettent de faire des pauses pour déguster tranquillement les délicieux vins et crémants de la région.
Celui qui a une petite faim peut se faire servir également dans le « Wäistuff Deisermill » des « Caves Jean Schlink-Hoffeld » ou au « Café La Grotta ». Quant aux grandes faims, elles profiteront de deux restaurants, le « Chalet de la Moselle » ou « L’Auberge du Lac », à Machtum.
Pour un divertissement typiquement mosellan bien particulier, il y a le « Happening du vin » à la mi-août. Ce dimanche, la kermesse « Nitteler Rochuskirmes » est associée au « Meechtemer Wäischmaachen », et les visiteurs peuvent vivre les deux fêtes grâce à un service de navette sur la rivière. A Machtum, la fête propose dégustations de vin, nourriture et boissons, musique et danse, expositions d’art, marché artisanal, animations pour les enfants, et par dessus tout la bonne humeur.
Quant au « Riesling Open », le troisième week-end de septembre, il représente la possibilité de visiter presque chaque vigneron de la «commune du Riesling» et peut-être celle d’une rencontre avec la toute nouvelle Reine du Riesling. Le luxueux bateau « Princesse Marie-Astrid » fait la navette entre Ehnen, Wormeldange, Ahn et Machtum, différents groupes de musique mettent l’ambiance et la plupart des vignerons proposent des plats de choix en accompagnement à leurs magnifiques vins.
En un mot comme en cent : Machtum a la réponse à tout et pour tout le monde.

Niederdonven

L’origine de Niederdonven remonte à l’époque des Celtes. La première mention officielle du village date de 959. Jusqu’au 17e siècle, on ne faisait aucune différence entre Ober et Niederdonven. Ce n’est qu’en 1636 qu’on peut lire qu’il se trouve 9 foyers à Oberdonven et 24 à Niederdonven. Après la Guerre de Trente Ans, le village était totalement dévasté et ce n’est que lentement que des habitants sont revenus s’installer dans la région. Au milieu du 19e siècle, Niederdonven était l’un des villages les plus pauvres du pays. Il n’est sorti que lentement de cette situation, grâce aux vignobles qui furent plantés. L’emblème du village est l’église paroissiale qui se dresse dans la hauteur, visible loin à la ronde. L’église actuelle, datant du début du 19e siècle, est la troisième, la première église paroissiale remontant au 16e siècle.

Remerschen

Remerschen a été mentionné pour la première fois en 963. Les lieux-dits «Keep» et «Alerbach» permettent cependant de conclure à une présence celte plus ancienne, tout comme les dénominations des aires de production « Mecheren » et « Mees » témoignent d’une présence romaine. Un somptueux sarcophage trouvé dans le village en 1852 montre lui aussi, avec son relief de ceps et de raisins sur le fond, que la viticulture se pratiquait déjà durant la période romaine. En raison de sa situation privilégiée, le village a été souvent impliqué dans des épisodes guerriers, comme en l’an 882 lorsque des brigands normands ont envahi le village. L’église construite en 1766, aujourd’hui encore le signe distinctif du village, a été classée monument historique. Dans sa partie inférieure, le clocher doit avoir servi autrefois de tour d’observation et de défense. Dans le chœur de l’église on a découvert en 1908, lors d’une restauration, des fresques réalisées par le peintre morave Ignaz Millim. Elles avaient été masquées. En 1948, lorsque la voûte a dû être réparée, on a constaté que le plafond s’était enfoncé au milieu de 35 à 40 cm. Après la restauration, la fresque de l’artiste-peintre luxembourgeois E. Georgen a été placée sur le nouveau plafond Rabitz.
Comme presque tous les villages de la Moselle, Remerschen a été gravement touché par le choléra au milieu du 19e siècle. 92 habitants ont été victimes de cette épidémie.
« Markusberg », « Kreitzberg » et « Felsberg » sont les noms d’aires de production connues. Quant aux étangs d’anciennes carrières, c’est un pôle d’attraction pour les amis de la nature en particulier. Situé en dehors du village en direction de la rive de la Moselle, il s’agit d’une réserve naturelle où, au fil des ans, s’est installée une faune très variée. Ces étangs disposent en outre d’une vaste infrastructure sportive, avec des sentiers de promenade, des pistes de nordic walking et diverses activités saines pour les loisirs de toute la famille.

Remich

Remich est sans doute l’une des localités les plus connues de la Moselle luxembourgeoise. Chaque dimanche, de nombreux visiteurs profitent de faire un tour sur l’esplanade ombragée ou dans les ruelles tortueuses de la ville. L’origine de Remich remonte au temps des Romains. Très tôt déjà, la ville était une importante plaque tournante et un riche centre d’échanges sur la rive gauche de la Moselle. En 852 s’est déroulée près de Remich une violente bataille entre les Vikings venus du nord et l’armée de l’évêque Walo de Metz. Après avoir gagné, les Vikings ont mis à sac la bourgade de Remich, puis ils ont remonté la Moselle vers le nord. Des anciennes tours, seule la vieille tour St. Nicolas est restée en place. Lors des attaques, les habitants de Remich choisissaient désormais de s’abriter dans l’ancienne église décanale. Au 18e siècle elle fut remplacée par un nouveau sanctuaire baroque. L’imposant clocher, érigé sur les fondements d’un portique romain, avec ses murs épais d’un mètre et demi interrompus de meurtrières, rappelle encore aujourd’hui ces temps guerriers. La porte de St. Nicolas est encore un reste des fortifications du Moyen-âge rasées en 1867. Après la Guerre de Trente Ans, Remich ne comptait plus que 21 maisons habitées. Au début du 18e siècle, Remich fut à nouveau ravagée, cette fois-ci sur ordre du Général anglais Marlborough. Ce n’est que sous la domination autrichienne que la paix est enfin revenue dans la vallée de la Moselle et à Remich. On relèvera dans l’histoire des vignobles de Remich que, au milieu du 18e siècle, les vignerons avaient eu l’idée de planter des légumes et des arbres fruitiers dans leurs vignobles. Le Gouverneur général des Pays-Bas, le Comte Karl von Koblenz, mit fin à cet usage abusif par un décret datant du 1er avril 1765 dans lequel il ordonne la destruction des arbres dans les vignobles. En raison des importantes difficultés économiques, beaucoup d’habitants de Remich ont fui la pauvreté au début du 19e siècle et ont émigré en Amérique, en particulier durant les années 1846 et 1847. Plusieurs négoces de vin ont été fondés au début du 20e siècle, dont la plupart existent encore aujourd’hui. Remich est maintenant une petite ville agréable qui vit principalement du tourisme. L’esplanade le long de la Moselle est un lieu d’excursion très apprécié.

Schengen

Un regard sur le passé de la localité montre que les premières traces écrites sur Schengen remontent à l’année 877. S’il est impossible de savoir par les documents si le village existait déjà avant, on a trouvé dans les environs de Schengen des sépultures datant de l’âge du bronze.

L’emblème du village est son château du 12e ou 13e siècle qui est mentionné pour la première fois dans un document du 05/11/1390. Au fil des siècles suivants, le château a changé plusieurs fois de propriétaire. En 1792, Johann Wolfgang von Goethe y a fait une halte et en 1871 c’est Victor Hugo qui y a séjourné. Son dernier propriétaire l’a fait démolir à la fin du 19e siècle pour n’en laisser qu’une seule tour et l’a entièrement reconstruit. En l’an 2000, le château a été transformé en un centre de conférence ultramoderne.

C’est en 1909 qu’a été inauguré à Schengen le premier pont sur la Moselle. Jusque là, seul un bac assurait la liaison avec l’autre rive. Le 15/09/1939, le pont a été dynamité par des soldats du génie allemands. Les habitants de Schengen ont ensuite dû attendre vingt ans avant d’avoir à nouveau un pont, qui a finalement été inauguré le 24/10/1959, mettant fin à la navette qui avait repris du service en 1947. Dans les années 90, Schengen a été rendu célèbre dans toute l’Europe par les accords qui portent son nom et qui représentent une étape importante dans l’histoire de l’Union Européenne.

Stadtbredimus

La localité de Stadtbredimus, dont les racines remontent à la période des Celtes, peut également se retourner sur un important passé romain. C’est ainsi qu’un pont romain reliait Stadtbredimus à Palzem (D), comme le rappelle un des piliers magnifiquement restauré. Stadtbredimus possède une des trois écluses sur la Moselle, ainsi qu’un château du 13e siècle. Des bâtiments d’origine, il ne reste plus aujourd’hui que de modestes ruines dans la chapelle et une partie du portail. Le reste, dans un état d’abandon lamentable, a été détruit et reconstruit en 1724. Parmi ses hôtes célèbres on compte entre autres les frères du roi de France Louis XVI qui sont montés plus tard sur le trône sous les noms de Louis XVIII et Charles X. En 1802, la famille de la Fontaine a racheté le bâtiment. Le célèbre poète national Edmond de la Fontaine, appelé Dicks, n’a emménagé dans le château qu’en 1858, après son mariage, et il a installé une usine de tissage, avec quelque 50 métiers à tisser, à Remich. Cependant, Dicks n’était pas un homme d’affaire et il a perdu presque toute sa fortune dans cette entreprise. Après sa nomination en 1867 comme maire de Stadtbredimus, fonction à laquelle il a renoncé trois ans plus tard, Dicks est revenu à la magistrature en 1881. Le 5 janvier 1881 il fut nommé juge de paix du canton de Vianden, ce qui l’a obligé à déplacer son domicile dans la ville sur l’Our où il est resté jusqu’à sa mort, le 24/06/1891. Deux ans plus tard, sa dépouille a été transférée dans la tombe familiale à Stadtbredimus. L’écrivain Batty Weber a lui aussi passé la majorité de sa vie à Stadtbredimus. En 1865, il est arrivé à l’âge de quatre ans avec ses parents sur les bords de la Moselle où il a rencontré Edmond de la Fontaine. Batty Weber est mort peu après son 80e anniversaire. Il a laissé de nombreuses pièces de théâtre, poèmes et revues. Aujourd’hui, le château appartient aux Domaines de Vinsmoselle.

Wellenstein

Wellenstein accorde également beaucoup de valeur à son passé. Le village se situe à environ 1km des rives de la Moselle, au milieu des vignobles. Pour atteindre le village en voiture, il vaut la peine de partir de Remich ou de Mondorf afin de profiter de la magnifique vue depuis Scheuerberg sur les vignobles et les vieilles maisons de vignerons. Wellenstein n’est une paroisse que depuis 1808. A vrai dire, le village possédait déjà depuis des siècles une chapelle, aujourd’hui disparue, qui était dédiée à Sainte Anne et dans laquelle se trouvaient trois autels et trois calices. Le curé de Remich était tenu de lire la messe une fois par semaine dans cette chapelle. En 1740, un ermite s’est construit un ermitage à côté de la chapelle. D’après les documents, il s’agissait d’un certain J.J. Hoffman. En 1783, le dernier ermite a quitté l’ermitage. Le centre du village a été restauré avec goût, de sorte que la place du village, sur laquelle se tient chaque été une kermesse paysanne à l’ancienne, fait partie des plus belles du pays.

Wintrange

Wintrange est un village qui attire avant tout les amateurs de vin. Le petit château renaissance qui a été bâti en 1600 par Alexandre de Musset se trouve en mains privées et ne peut donc malheureusement pas se visiter. Parmi les attractions de Wintrange, on trouve la peinture sur verre de F. Gillen dans l’église du village, où se trouve également un retable de 1609 qui était dans l’ancienne chapelle. L’aire de production la plus importante du village est le Felsberg avec la statue de Donatus sur la butte. Il ne s’agit pas seulement de l’emblème de la localité, mais également la meilleure aire de production du village.

Wormeldange

Wormeldange est mentionné pour la première fois dans un contrat datant du 1er janvier 909. Mais déjà bien avant, des hommes vivaient dans cette région, comme l’attestent diverses découvertes. En 1718, cette localité est devenue une paroisse. A la fin du 19e siècle, Wormeldange s’ouvre au monde avec la construction du pont sur la Moselle qui a été ouvert au trafic en 1890. Construite en 1924, la chapelle de Saint Donatus, sur la « Koepp », devait devenir le signe distinctif du village. A Wormeldange on constate une curiosité dialectale unique sur le territoire linguistique luxembourgeois : la langue est chantée. On parle ici avec le larynx. « Gaescht daeu dan och mat op de Berreg ? ». La « Koepp » est incontestablement la meilleure aire de production de Wormeldange dont les vignobles sont particulièrement appréciés pour ses rieslings qui sont considérés comme les meilleurs de toute la région viticole. Une grande partie de la zone est donc plantée de ce cépage.