Benoit Kox et son fils Claude portent un véritable amour à leurs terroirs. Le domaine est restreint, trois hectares, et ils ne visent pas beaucoup plus que quatre dans le futur. Mais au final, ce choix est l’expression d’un luxe : celui de poser un regard juste sur chaque parcelle. Ils effectuent tous les travaux eux-mêmes et connaissent donc par cœur leur vignoble. La majorité des tâches se font à la main, avec une utilisation parcimonieuse du tracteur pour éviter de tasser les sols. Les désherbants sont proscrits depuis longtemps.
Lors des vendanges, ce contact presque charnel avec les vignes permet d’apporter en cave des raisins dont ils sont absolument sûrs de la qualité. Plusieurs passages, le sécateur à la main, sont systématiquement réalisés afin de ne récolter que des grappes à la maturité parfaite et laisser de côté celles qui ne sont pas conformes à leur exigence.
Ces efforts sont nécessaires car Benoit et Claude Kox demandent beaucoup aux raisins. En effet, ils veulent être le moins interventionnistes possible et faire confiance à la nature lors de la vinification. Leur idée est qu’un bon vin se construit d’abord sur les coteaux.
Benoit et Claude Kox exportent cette philosophie en France, dans le Bordelais et les Côtes de Roussillon, où ils travaillent également des vignes en collaboration avec des partenaires locaux qui partagent leur vision.